Dans l’optique de bénéficier d’une plus juste rétribution et de gagner en indépendance, de plus en plus de professionnels de la santé décident de créer leur propre cabinet médical. Il s’agit toutefois d’un pas important, car l’ouverture d’un cabinet peut s’avérer quelque peu complexe. Néanmoins, il n’y a pas de quoi céder à la panique. Découvrez donc dans cet article ce qu’il importe véritablement de savoir avant de créer votre service médical.

Les étapes préalables

Pour créer son propre cabinet, il importe en premier lieu de connaitre les étapes préparatoires notamment l’étude de marché, le plan de financement et l’équipement du cabinet.

Comme la création de tout autre type d’entreprise, il faut aussi réaliser une étude de marché avant d’ouvrir un cabinet paramédical. Celle-ci vous permettra d’évaluer la densité médicale de la zone où vous comptez implanter votre agence et l’état de l’offre de soins existante. La réalisation de cette étude permet en outre de savoir si vous pouvez prétendre aux aides et subventions de l’État afin de bien élaborer votre plan de financement. Lorsqu’elles sont octroyées, ces aides peuvent prendre la forme d’avantages fiscaux ou d’un complément de revenus.

L’équipement d’un cabinet revêt enfin une importance capitale. Une grande partie du budget est généralement alloué à l’achat du matériel et il est indispensable de s’équiper avec des appareils de qualité. Si vous comptez ouvrir un cabinet d’urologie ou d’ingénierie biomédicale par exemple, vous devez absolument vous munir d’un moniteur SunTech CT40 notamment pour mesurer la tension artérielle de vos patients. L’ordinateur, le tampon et le papier à entête figurent quant à eux dans le matériel de base indispensable en toute agence.

Le choix de la forme juridique

À cet effet, les professionnels de la santé disposent de plusieurs options. La loi n°66-537 de 1966 leur permet de choisir la forme d’une SEL (Société d’exercice libéral) s’ils ne sont pas intéressés par les formes juridiques classiques. Au nombre des SEL envisageables, on retrouve :

  • La SELARL (Société d’exercice libéral à responsabilité limitée) ;
  • La SELCA (Société d’exercice libéral en commandite par actions) ;
  • La SELAS (Société d’exercice libéral par action simplifiée) et ;
  • La SELEFA (Société d’exercice libéral à forme anonyme).

Le choix de la meilleure forme juridique varie selon qu’il s’agit d’une installation individuelle ou d’une installation en groupe et de l’orientation que les promoteurs du cabinet décident de lui donner. Il importe cependant de préciser que les médecins, les dentistes, les IDEL et les kinésithérapeutes ne peuvent pas opter pour le statut de microentreprise.

Les règles d’implantation

Plusieurs normes encadrent le choix et la configuration des locaux à utiliser pour la création d’un cabinet médical. Le respect de toutes ces normes permet de garantir la sécurité des patients qui fréquentent cet établissement. Pour ouvrir votre cabinet médical, le local choisi doit au moins comprendre une salle de consultation, une salle d’attente et des toilettes. L’existence et la disponibilité de certaines autres pièces peuvent pareillement être exigées en fonction de la spécialisation du médecin. Il s’avère également important que les lieux choisis soient aménagés de sorte à permettre aux personnes souffrant d’un handicap d’y accéder facilement.